» Parents de rêve  » ?

téléchargementRésultat de recherche d'images pour "" Parents de rêve existe t il"« Un enfant n’a jamais les parents dont il rêve. Seuls les enfants sans parents ont des parents de rêve » (extrait du livre de Boris Cyrulnik et Claude Seron, La Résilience ou comment renaître de sa souffrance ?)  … Boris Cyrulnik, neuropsychiatre, est l’auteur de ce paradoxe et manichéisme, où le parent est totalement dénigré, tout noir. C’est rare de rare.

Claude SERON est éducateur spécialisé, psychopédagogue, intervenant social et familial, formateur. Il possède une longue pratique du secteur de l’Aide et de la protection de la jeunesse (Liège).

Les professionnels de la protection de l’enfance disqualifient trop souvent abusivement les parents.

Aussi, ces deux auteurs, n’ont-ils pas une vision excessivement stigmatisante des parents, voire de la famille ?

Inviter les parents à une introspection pour progresser, n’est-ce pas la clé du bien-être de leur enfant ?

Quelle est la position de la cour européenne des droits de l’homme ?

« De l’autre côté, il est clair qu’il est tout autant dans l’intérêt de l’enfant que les liens entre lui et sa famille soient maintenus, sauf dans les cas où celle-ci s’est montrée particulièrement indigne : briser ce lien revient à couper l’enfant de ses racines. Il en résulte que l’intérêt de l’enfant commande que seules des circonstances tout à fait exceptionnelles puissent conduire à une rupture du lien familial, et que tout soit mis en œuvre pour maintenir les relations personnelles et, le cas échéant, le moment venu, « reconstituer » la famille (Gnahoré précité, § 59) ». CEDH (Requête no 19554/09) ». ARRÊT 10 avril 2012, AFFAIRE PONTES c. PORTUGAL (CEDH 19 septembre 2000, Gnahoré c. France, no 40031/98, § 51, CEDH 2000-IX et, dernièrement, CEDH, 6 juillet 2010, Neulinger et Shuruk c. Suisse [GC], no 41615/07).

« Compte tenu du très jeune âge, de telles ruptures de contact, puis de pareilles restrictions de visites », ne pouvaient, de l’avis de la Cour, que conduire à une « « aliénation » croissante des enfants par rapport à leurs parents, mais aussi des enfants entre eux », selon l’arrêt KUTZNER de la Cour Européenne des Droits de l’Homme, du 26 février 2002 (requête n°46544/99). Note Légitime d’Enfance : par aliénation, la Cour européenne veut dire maladroitement une dépendance accrue des enfants par rapport à la famille d’accueil.

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