Faux souvenirs induits

Alors que le placement de longue durée, avec échanges familiaux restrictifs d’un enfant, entraîne inéluctablement une destruction des liens entre les parents et l’enfant, s’aggravant considérablement le cas échéant avec un dénigrement par le service gardien dans des rapports diffamants voire calomnieux adressés au juge des enfants. Parfois aggravés par des soignants intégrés aux acteurs de la protection de l’enfance, cette situation génère, une problématique scientifiquement reconnue, de faux souvenirs induits.

Les faux souvenirs induits sont mis en évidence aux Etats Unis dans les années 90, par la reconnaissance de l’innocence de présumés criminels, parfois condamnés de longue date, grâce aux empreintes ADN.

Comment à long terme, un jeune enfant ne peut-il pas se laisser persuader d’un danger parental imaginaire, avec une horde de professionnels nourries de préjugés et de vindicte hâtive, avec une surenchère, consacrées par une décision de justice précipitée ?

La cour européenne confirme la jurisprudence interne. « Le fait que … troublé à l’idée de rencontrer son père et était même, … opposé à le rencontrer … ne nous paraît cependant pas suffisant … pour justifier le maintien de l’absence de contacts car, éloigné progressivement de sa famille d’origine, …. l’enfant développe des stratégies adaptées à son nouveau milieu de vie. CEDH 19 sept. 2000, Ghanoré c. France, no 40031

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