Les 1000 premiers jours !?

Semaine des diététiciens : les 1000 premiers jours - Édulcorants.eu

Les 1000 premiers jours de surveillance publique des familles ante ou post-partum (avant et après l’accouchement). Ou les premiers pas élargis des placements abusifs ?

Le but des 1000 jours est une « meilleure prise en compte de la dimension psychologique et émotionnelle » et de l’enfant, et des parents :

  1. « facteurs de prévention de la dépression du post-partum, des troubles de la relation parents/enfants »,
  2. « Faire une campagne d’information et de sensibilisation auprès des professionnels et des futurs parents pour promouvoir l’entretien prénatal précoce (EPP) »,
  3. « Organiser le suivi d’aval qui réponde aux besoins de coordination des parents et des professionnels au plus près du terrain, afin de développer de manière homogène sur les territoires la culture du travail en réseau entre différents modes d’exercice et les acteurs des champs somatiques, social et psychique. »

DISPOSER D’UN ESPACE DE DIALOGUE AVEC UN PROFESSIONNEL DÈS LE 4E MOIS DE GROSSESSE : L’ENTRETIEN PRÉNATAL PRÉCOCE, POINT D’ENTRÉE PRIVILÉGIÉ DANS L’ACCOMPAGNEMENT ET LE SUIVI

DE LA GROSSESSE AU POST-PARTUM : LA CRÉATION D’UN RÉFÉRENT PARCOURS

« Pouvant être contacté par les parents en cas de questions, le « référent parcours » constitue un interlocuteur à même de faire le lien entre les différents professionnels. Il s’assure que les futurs parents bénéficient d’un suivi médical et d’un parcours de préparation à la naissance et à la parentalité optimal, en accord avec les dernières recommandations professionnelles. Cette fonction de référent parcours pourrait être préférentiellement occupée par les sages-femmes en ville, de PMI, à l’hôpital, ou un professionnel du soutien à la parentalité ayant déjà établi un lien de confiance avec les parents comme l’assistant du service social s’il s’agit de familles en situation de précarité. »

« Référent Parcours », agent de l’ASE (aide sociale à l’enfance) vous interrogera sur vos « inquiétudes ou interrogations autour de la grossesse et de l’arrivée du bébé. » Vos inquiétudes et difficultés deviendront des motifs de placement abusifs le plus souvent. Alors qu’à l’instar de l’assistance éducative en milieu ouvert, une aide à domicile suffit pour pallier aux déficiences des parents et les former.

À DOMICILE : DES VISITES À DOMICILE POUR UNE INTERVENTION INDIVIDUALISÉE ET GRADUÉE ( !?)

« Nombre de familles bénéficient ainsi d’interventions de sagefemme à domicile via le programme de retour à domicile pour les sorties précoces de maternité (PRADO), les visites à domicile de PMI, les services de protection de l’enfance etc… nécessaire donc d’intensifier et de coordonner avec l’ensemble des services concernés ces visites à domicile. Par exemple la psychiatrie publique ou pédopsychiatrie doit pouvoir aller à domicile, comme c’est inscrit dans des décrets concernant tant la psychiatrie de secteur adulte que la pédopsychiatrie. Dans cet objectif de prévention et de liens entre soins préventifs et soins curatifs, la PMI pourrait être l’institution de coordination de la ville de l’hôpital et de la psychiatrie/pédopsychiatrie. »

Prétexte au lien fusionnel toxique mère-enfant et au placement ? « passage à domicile de professionnels formés à l’allaitement (dans le cas où la mère a fait le choix de l’allaitement une consultante en allaitement peut être sollicitée) et au développement de l’enfant (sages-femmes, puéricultrices) de façon prolongée jusque 1 mois après le retour à domicile. ».

Avec des « équipes d’intervention à domicile spécialisées en santé mentale » et des « visiteurs de santé ». Valoriser et promouvoir l’entretien post-natal précoce par les sages-femmes aujourd’hui encore trop peu utilisé. Il s’agirait de faire avec une proposition systématique entre J8, J15 et J30, avec la possibilité de la renouveler à 2 mois. La promotion de cet entretien post natal devrait s’inscrire en cohérence avec la systématisation des visites à domicile. En effet, la finalité de cet entretien post-natal précoce, qui interviendrait en miroir de l’entretien prénatal, devrait permettre, au-delà du suivi médical somatique de l’enfant et de la mère, de repérer les difficultés liées à la parentalité et à l’enfant si elles n’ont pas pu être repérées avant et d’identifier les manifestations des premiers troubles de dépressions post-natales, etc.

Un calendrier de rencontres multifamiliales obligatoires pourrait se calquer sur les visites pédiatriques obligatoires de l’enfant (M3, M9, M16-18, M24, M36). Elles devront permettre l’observation des enfants dans des situations écologiques avec d’autres enfants, mais également faciliter la transmission d’informations homogènes, positives et cohérentes sur l’accompagnement à la parentalité.

Le piège ? des « GROUPES DE PARENTS » encadrés. DISPOSER D’UN ESPACE DE DIALOGUE AVEC UN PROFESSIONNEL DÈS LE 4E MOIS DE GROSSESSE : L’ENTRETIEN PRÉNATAL PRÉCOCE, POINT D’ENTRÉE PRIVILÉGIÉ DANS L’ACCOMPAGNEMENT ET LE SUIVI

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